Je commencerais en vous faisant une confession : j’ai abdiqué. J’ai rendu les armes. J’ai abandonné. Oui, moi, mère, modèle de discipline devant montrer l’exemple. J’ai sorti le drapeau blanc.
 

Crédit : Giphy

Moi, naïve maman que je suis, je croyais que la préadolescence commençait vers 11 ou 12 ans. HAHAHA… Eh ben non. Mon 7 ans et ¾ est déjà en plein dedans! C’est parce que c’était pas inscrit dans mon contrat? Ou ça l’était en petits caractères tout en bas et je ne l’ai pas lu avant de signer?

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Oh oui, bien sûr, il y a toujours ces moments où, en train de forger sa personnalité, il y avait de l’opposition et de petites crises, mais là, depuis quelques mois... Là c’est quelque chose!

Pour vrai, je savais bien que ce jour viendrait. Mais pas tout de suite. Je croyais avoir le temps de lire 2-3 livres avant. Question de mieux me préparer aux situations. Parce que, en toute honnêteté, je suis vraiment pas bonne pour gérer ça.

Donnez-moi un shower à préparer en deux semaines, un dîner partage à cuisiner au complet, des bobos à soigner tant que vous voulez. Je suis votre girl! Mais pas un pré-ado de presque 8 ans, qui est en apprentissage et en contradiction avec à peu près tout de la vie. Non. Je sais juste pas deal avec ça.
Pour vrai, j’ai essayé. Très très fort. Mais je finis toujours par give up.

Chaque tâche demandée devient une négociation. Je dois, littéralement chaque fois, faire un loooonnnng exposé sur l’importance de s’entraider dans la maisonnée et d’apprendre les responsabilités. Parce que le maudit « pourquoi » est absolument i-né-vi-ta-ble!!

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Et encore, malgré cela, les soupirs se font aller jusqu’à la fin de l’exécution de ladite tâche. Demander de mettre un manteau une journée plus froide devient un échange de « Oui il le faut! » et « NON j’en veux pas j’ai dit! » jusqu’à ce que le manteau soit mis de force.

Est-ce que je vous parle des repas? Combien absolument RIEN de ce que je cuisine ne le satisfait et que les demandes de cuisiner un autre repas pleuvent un peu chaque semaine?

Je pourrais aussi longuement vous parler des mensonges, racontés en quantité industrielle. Des collations et desserts des lunchs retrouvés, enfouis dans des coins sombres de sa chambre, pour ne pas me dire qu'il ne les a pas mangés. Oh, et je vous ai parlé des yeux qui roulent? À quel point j'adore ça! #NOT.

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Du jour au lendemain, chaque chose que je dis devient un combat. Ce combat de répliques, de « C’est beau j’ai compris », de « J’ai pas dit ça! », du roulage d'yeux et de soupirs à l’infini m'exténue au plus haut point. C’est en continu, comme une cassette qui joue en boucle. Ça n’arrête jamais.

Et prenez bien garde si vous osez le contredire. Ou mentionner ce problème d’attitude! Mon enfant devient comme un petit volcan en éruption, un mélange d’émotions passant de la colère aux larmes.

Pour vrai, j'ai dû traverser beaucoup de choses pas évidentes au cours de la petite vie de mon fils. Pour certain.e.s j'ai sûrement l'air de la mère qui se plaint. En effet, ça ressemble pas mal à ça. Non en fait, c'est un peu pas mal ça!

Mais je peux pas m'empêcher de revenir sur le fait que traverser ça, en tant que parent monoparental, c'est du sport. Ça décoiffe, ça épuise. Un peu plus que quand on est en équipe de deux pour gérer le tout! 

Mais hey! Je vais passer au travers. Pas ben l'choix, vu qu'il me reste encore pas mal d'années de crises d'adolescence!

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Je pourrai toujours, en attendant, continuer de me cacher dans ma chambre, avec mon drapeau blanc!