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Enfamil A+

Quand je regarde mon entourage, je suis souvent surprise de voir comment les gens sont tous un peu en train de réussir dans leur domaine. Je ne sais pas si c’est le fait que j’ai vraiment une gang de gens extraordinaires autour de moi (hihihi) ou si c’est plutôt que j’ai passé le cap de la trentaine ou qu’on est une gang d’humains qui travaillent fort pour que nos affaires marchent! C’est peut-être les trois aussi.

On me demande souvent comment j’ai fait pour passer au travers de mon très petit congé de maternité et pour recommencer à travailler quand mon petit dernier était encore très petit. Si je regarde ça du côté positif, je suis vraiment fière de moi et de ce que j’ai été capable de faire depuis. Et ça, j’ai réussi à le faire pour plein de raisons et de plein de façons différentes.

Se donner le temps : C’est important de se donner le temps quand on recommence à travailler plus tôt que les autres. Pour mon fils, ç’a été super facile d’intégrer la garderie quand il n’avait que 5 mois. De mon côté, j’avais quand même de la peine de le laisser quelques heures là-bas pour travailler sur mon deuxième livre dans un café du coin de la rue. À un moment, une autre maman m’a prise par les épaules et elle m’a dit que j’avais le plus beau bébé du monde et qu’il était le plus charmant de tous les bébés parce qu’il était tout le temps en mode sourire. C’était le pep talk dont j’avais besoin pour me dire que je faisais le bon choix. Et que mon enfant était bien.

Bien s’entourer : Comme je travaillais sur un projet qui prend des mois à se réaliser, j’ai souvent demandé de l’aide. L’affaire avec ça, demander de l’aide, c’est que plus tu en demandes, plus le monde trouve ça normal et te tend la main. J’ai eu tellement d’amies qui sont venues chez moi pour tenir le bébé le temps que je travaille un peu, lui donnant des biberons, car mon allaitement n’avait pas fonctionné. C’était beau de voir tout ce monde-là m’aider et prendre des moments avec mon petit lover de fils. Ça passe aussi par l’implication de l’autre partenaire, évidemment!

Respecter ses limites et celles des autres (aka le bébé) : On dirait que mon plus gros devoir dans la vie, c’est maintenant d’essayer de respecter le plus possible mes limites et celles des autres. Ça vaut aussi pour mes enfants. Comme j’ai une vie bien remplie d’événements et que je dois souvent les traîner avec moi, j’essaie toujours de prévoir ce que je pourrais faire pour que mes enfants (et moi) aient assez de fun. Ça passe par amener des jouets dans mon sac à main et de toujours avoir un ou deux biberons prêts pour les calmer.

Finalement, je dirais qu’il y a une certaine satisfaction de voir que tout finit par passer, que ce soit les petits rushs de job quand les petits ont attrapé un virus à la garderie ou les moments de culpabilité parce que ce n’est pas encore tant que ça accepté de faire le choix (ou d’avoir l’obligation) de retourner travailler après avoir eu un bébé. Mon mantra c’est que tout finit par passer et que ça va bien aller!

Quels sont vos trucs?