Mes deux filles sont rendues grandes, vraiment grandes : ma plus jeune entre en secondaire 2, ma plus vieille débute son cégep. L’école est donc dans nos vies depuis des lunes. Sans vouloir jouer à la « femme d’expérience » qui sait tout de la vie (tellement pas!), j’ai envie de vous partager cinq des habitudes, comportements ou attitudes qu’on a adoptés tout au long du parcours scolaire des enfants et qui ont eu un impact positif sur leur expérience d’écolière.
 
Truc n°1- Préparer des lunchs que les enfants mangent! Ça a l’air nono à dire comme ça, mais parfois, nos bonnes intentions ne sont pas la meilleure option pour nourrir nos petits. Oui, le pain à 28 grains est plus nourrissant que le pain blanc, mais si coco ne touche pas à son sandwich parce qu’il n’aime pas ça et qu’il a faim tout l’après-midi, ce ne sera pas du tout nutritif! Une bonne façon de savoir si l’enfant mange, c’est de lui demander de ne rien jeter; en ramenant les restes, vous aurez une meilleure idée de ce qu’il mange réellement et pourrez ajuster le menu en conséquence.
 
Truc n°2- Se faire des alliés partout dans l’école. Aussi simple que ça puisse paraître, un bonjour sympathique à la directrice, un brin de jasette à la secrétaire, un commentaire gentil au concierge, une discussion sincère avec la prof, toutes ces petites attentions et marques de confiance peuvent faire une belle différence quand vient le temps de demander une collaboration spéciale pour votre enfant. Et plutôt que de critiquer un membre du personnel avec qui vous avez moins d’atomes crochus, miser sur ses qualités (tout le monde en a au moins une!) devant votre coco qui devra passer l’année à ses côtés de toute façon.
 
Truc n°3- Faire du bénévolat au moins une fois. Pour mieux comprendre comment l’écosystème scolaire fonctionne de l’intérieur et surtout, pour constater à quel point c’est intense et exigent d’être en charge d’un groupe d’enfants, tous différents, qui sont là pour apprendre et comprendre le monde qui les entoure. Quand on est de l’autre côté du miroir, ça change la perspective, fait augmenter l’empathie et le désir de s’entraider, plutôt que de se confronter…
 
Truc n°4- Consulter un spécialiste si une difficulté récurrente apparaît. On a beau être celle ou celui qui connaît le mieux son enfant, nous ne sommes pas omniscients! Un problème de comportement, un retard de langage, un trouble anxieux, un manque de confiance en soi, une incompréhension en maths, tous ces écueils nécessitent parfois le coup de pouce d’un.e professionnel.le. Éducatrice spécialisée, orthopédagogue, orthophoniste, psychologue; il ne faut pas hésiter à avoir recours à leurs services quand on sent que la situation nous échappe. Et si la liste d’attente est trop longue, les services inaccessibles ou trop chers, tournez-vous vers les livres en attendant que ça débloque. Les Éditions Midi Trente, par exemple, regorgent d’outils vraiment aidants pour trouver des pistes de solution à diverses problématiques vécues par nos jeunes.
 
Truc n°5- À moins de vivre un problème majeur et de n’obtenir aucune aide ou compréhension de la part de l’école, tenter de rester positive envers celle-ci. Il n’y a rien de plus démotivant pour un enfant que d’entendre des critiques négatives à propos de son principal lieu de vie 10 mois sur 12. Ça s’applique aussi aux devoirs… Attention, je ne dis pas ici de tout accepter les yeux fermés! Les questions et commentaires constructifs ont toujours leur place, d’où l’importance d’entretenir une bonne relation, dans la mesure du possible, avec l’équipe scolaire.
 
Ceci étant dit, je suis consciente que chaque famille a sa façon bien à elle de gérer la scolarité de sa marmaille selon ses propres réalités. Je vous ai partagé quelques-uns des trucs qui ont bien fonctionné chez moi en espérant qu’ils puissent vous aider un peu, mais c’est bien sûr à vous de développer les vôtres. D’ailleurs, si vous avez envie de nous en refiler quelques-uns, on vous écoute!