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Enfamil A+

Chaque enfant est différent, chaque parent l’est aussi. Une grossesse peut être facile ou difficile, un accouchement peut bien ou mal se passer. Le cerveau est plastique, on vient à se souvenir d’un moment en parcelle et c’est à nous de décider si on peut passer par dessus un moment difficile et ce qu’on fait de cette expérience. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est ma psy que je vois depuis avant de faire des enfants.

Lorsque j’ai mis au monde mon petit dernier, j’avais beaucoup de sentiments négatifs sur mon accouchement et ce qu’il s’était produit, pourtant, c’était somme toute un accouchement de rêve pour plusieurs personnes extérieures à la situation. J’ai accouché en 15 minutes, j’ai pas eu de période de latence, pas de contractions trop douloureuses avant, pas de déchirement. Bon, j’ai un peu accouché dans ma salle de bain. Bon, c’est un peu mon conjoint qui a attrapé le bébé. Bon, j’ai un peu fait une hémorragie et j’ai perdu beaucoup de sang. MAIS, avec du recul et, surtout, du travail, je suis contente que ça nous soit arrivé à nous, mon conjoint, ma fille, mon fils et moi. On était les bonnes personnes pour gérer cette situation-là ensemble.

Avec mon hémorragie, j’avais moins d’énergie, j’avais beau essayer de tranquillement me remettre de mes émotions et de remettre mon taux de fer sur le piton, j’arrivais pas à décrocher et dormir assez. Après quelques semaines, je me suis rendue à l’évidence : je devais faire un allaitement mixte, autrement dit compléter l’allaitement avec de la préparation pour nourrisson. C’est pas que j’avais plus envie d’allaiter, bien au contraire. J’étais juste vidée dans tous les sens du terme.
J’ai été chanceuse parce que j’ai pu faire ça avec mes deux enfants : pour mon fils c’était une question de manque de lait, pour ma fille, trois ans plus tôt, c’était une question de pas de congé de maternité pour les étudiantes et travailleuses autonomes. Entre deux examens de finance, j’avais plus ou moins le temps de me tirer du lait.

Dans les deux cas, j’ai vraiment aimé pouvoir faire ce que je sentais qui était le mieux pour mes enfants et pour ma santé (mentale pour le cas de ma fille et physique pour le cas de mon fils). Dans les deux situations, je suis en paix avec mes choix et je recommencerais sûrement de la même façon (mais bon, je ne prendrais probablement pas ce cours de finance deux mois après avoir accouché!).