J’adore lire à un certain moment je me suis dit que je devais ouvrir les vannes de mon esprit pour arrêter de lire juste le même genre de livre triste. Donc même si je pense qu’un livre sera moyen mon style pour des raisons autant personnelles que d’avoir des goûts différents, eh bien des fois je me botte un peu les fesses pour lire des affaires. Anyway, ça compte comme de la recherche et ça me permet d’écrire des articles.

Quand j’ai eu l’avis de parution des contes culottés, c’est vraiment avec joie que j’ai demandé à les lires. Premièrement j’adore les livres jeunesse, deuxièmement, j’adore l’idée de Marie Demers de revisiter des contes écrits qui datent d’il y a des centaines d’années avec des idées parfois un peu dégueu (genre lire les premières versions des contes Grimms et de Perreault c’est pas aussi cute que les versions édulcorées présentées maintenant), ça me fait ben plaisir. Surtout que les enfants sont tellement plus aux faits des enjeux sociaux maintenant.

Marie Demers revisite donc les contes en y ajoutant la touche 2019 dont les enfants ont besoin en abordant des sujets comme le féminisme, les enjeux trans et le conformisme et vraiment plusieurs autres. Ça se lit comme un charme qu’on soit un adulte ou un enfant et c’est vraiment bien amené tout en ayant une pointe de sensibilité et de respect pour l’intelligence des enfants qui fait du bien.

Sérieusement, c’est le genre de livre que vous aurez envie d’emprunter à vos enfants pis c’est vraiment le fun. J’espère sincèrement que la série en proposera encore plus dans les prochains mois.

Les deux livres sont disponibles en librairie depuis le 21 février aux éditions Dominique et Compagnie.

Le résumé des livres :

Le petit capuchon bleu et le loup qui voulait s'appeler Jennifer : Roger, le loup riquiqui qui déteste son prénom, est la risée de sa meute. Roseline, qui déteste elle aussi son prénom, habite à Saint-Similaire, un village où les règles concernant les filles et les garçons sont TRÈS strictes. Mémé, la grand-mère de Roseline, s’est enfuie de Saint-Similaire afin de ne plus devoir s’épiler et de pouvoir s’adonner à sa nouvelle passion : le motocross! Ensemble, parviendront-ils à trou­ver le bonheur?
 
Peau de vache (ou la princesse qui voulait épouser son papa) : La coquette princesse Roberta ne désire qu'une chose : se marier. Le jour de ses 18 ans, ses conseillères expertes en fiancés lui annoncent qu'il n'y a pas de princes dignes de ce nom dans la région. Roberta décide alors de marier le meilleur de tous les gars : Robert, son papa. « Mais voyons! Une fille n'épouse pas son père! » Roberta y parviendra-t-elle? Peut-être grâce à André, son fée-parrain?