Je ne vous raconterai pas ma vie en long et en large, mais disons que, comme beaucoup de gens, je ne suis pas la personne la plus riche du monde entier en janvier et en février. En mars non plus. Mon emploi me donne plus d’argent à partir d’avril. Et après, disons que le rythme de croisière est meilleur pour mes finances.

C’est la première année où je dois inscrire mon enfant au camp de jour et je vous dis pas le stress que ça me cause vu mon budget en ce moment. J’en dors presque pas la nuit. Je peux pas croire que ça me mette dans cette situation.

Je trouve ça cher et intense d’inscrire mon enfant au camp de jour à la fin février lors d’un des mois les plus courts de l’année avec comme « menace » de ne pas avoir de place si je tarde trop après la semaine de relâche. Ça me donne le vertige d’avoir à payer la moitié du camp, et du service de garde, aussi longtemps d’avance. Ça peut ne pas paraître beaucoup pour certaines personnes, mais pour moi, c’est un peu intense de devoir payer 9 fois 65 $ plus 9 fois 40 $ comme ça. Disons que le 427$ que j’ai dû donner ne me donne pas beaucoup de sous pour faire l’épicerie cette semaine et pendant la semaine de relâche non plus.

Et je suis pas la personne la plus pauvre de mon entourage, j’ai juste un cumul de deux mauvais mois financiers et je sais pas où donner de la tête avec les comptes à payer. C’est un fardeau financier important à assumer. Je me demande comment les familles moins fortunées font pour y arriver à deux mois après Noël avec les autres charges qui pèsent sur le portefeuille.

Je trouve ça vraiment intense et stressant que ce soit si tôt. Je croyais naïvement qu’on avait le temps d’y penser un peu avant de choisir quel camp et où notre enfant passera l’été.

Je pensais, moi qui ai travaillé tant d’années dans les camps de jour, que j’allais être excitée de faire cette inscription, un peu comme quand j’ai inscrit mon enfant à l’école, mais non. Je suis juste stressée à me demander comment je peux assumer le reste de l’été dans un mois.