Chaque année c'est la même chose. À TOUS les coups, les mois de décembre puis de février ou mars sont les mois où toute notre organisation familiale se met en branle parce que les virus ont envahi notre maison.

Tout commence par un méchant virus qui se balade dans la garderie et qui jump d'un enfant à l'autre. Ce virus en profite pour s'immiscer dans les maisons, attaquant les autres membres de la famille tour à tour.

Voir notre enfant lutter contre ce méchant virus c'est vraiment pas l'fun et l'inquiétude est palpable. La main sur le téléphone pour appeler le 811, prêts à faire feu pour un séjour aux urgences dès le moindre signe de détresse respiratoire.

Généralement à ce stade-là de l'attaque, je contre-attaque. On aère souvent la maison, j'enchaîne les lavages, je désinfecte la maison entière, je me lave les mains x fois par jour, on enchaîne les diffusions d'huiles essentielles, adieu virus!

C'est sans compter sur les bisous baveux, les éternuements dans nos faces, les dodos collés. Fine, je serai malade, ce ne sera pas si pire.

Alors à mon tour, je dis allô au petit virus. Qu'il ne prenne pas trop ses aises, il ne devrait pas rester bien longtemps parce que j'ai un bon système immunitaire et une artillerie de plantes médicinales et huiles essentielles qui vont m'aider à la combattre. not.

Du côté du chum les choses ne sont pas plus roses.

Nous voilà tous deux au lit, fatigués, et pourtant il faut trouver de l'énergie pour que la maison roule, que les repas soient prêts le soir et que la routine soit respectée, virus ou non!

Alors nous essayons de nous organiser entre passages de relais plus ou moins bien orchestrés, en fonction des aléas et surprises réservés par la maladie.

Pendant ce temps, chaque matin (après une bataille déjà éprouvante pour convaincre deuzan que non, mettre son manteau n'est pas un complot organisé contre lui, mais une nécessité), me voilà à pousser la poussette ou traîner la luge dans les bancs de neige. Je lutte pour avancer dans la neige. J'ai chaud, la toux se mêle à la lutte, mais j'arrive tant bien que mal à la garderie après 20 minutes (très courtes en été, interminables en hiver!). Je monte les escaliers, dernier effort ultime avant le retour au lit.

L'histoire pourrait s'arrêter là, mais les corps déjà affaiblis par le premier virus enchaînent les rhumes, états grippaux, name-it!

En mode repeat pendant 10 jours, 15 jours, 1 mois. Relisez le début de l'histoire, ajoutez-y une petite dose de fatigue supplémentaire et vous avez une petite idée de notre état d'esprit hivernal!

Mais bientôt l'hiver partira, ses petits et gros virus avec, et enfin les beaux jours reviendront, loin de tout ça... jusqu'à l'année prochaine!!

Et vous, comment vivez-vous l'hiver avec ses petits maux hivernaux?