Nadia Arsenault

L'illustratice éprise de la nordicité Depuis 2015-07-01

Nadia découvrit la maternité lorsqu’elle perdit les eaux devant Keeping Up with the Kardashians le jour du Tour de l’île de Montréal. Depuis, elle est devenue la mère qui chante du Yo La Tango à ses bébés pour les endormir. Elle les initie au monde des Moomins, au Dr Seuss et à Moby Dick, leur prépare un premier curry à 8 mois et ne les gronde pas lorsqu’ils gribouillent dans ses livres de cuisine. L’idée de retrouver ces petits barbouillages dans 20 ans la fait sourire. C’est la mère qui a mis un terme à son doctorat pour les voir grandir — et parce qu’elle est incapable de couper le cordon.
 
C’est l’illustratrice qui ajoute des bds du quotidien de ses enfants dans l’album-photos familial, mais dessine plus souvent avec des crayons de cire qu’autre chose. Elle est aussi la propriétaire d’une boutique Etsy où elle vend des affiches enfantines.
 
C’est mère qui créa une playlist de comptines en pestiférant contre Brassens le jour où ses fils ont chanté à pleins poumons « Je bande! Je bande! »  dans l’auto, les vitres baissées. C'est aussi celle qui retrouve son accent madelinot lorsqu’elle sort de ses gonds, a vu les Ramones en concert et peut prononcer Ashuapmushuan sans hésitation. Oh! Et il y a 14 ans, elle prononça ses voeux de mariage sur la chanson Perfect Day de Lou Reed.