Cette fête des Mères était très particulière pour beaucoup de mamans. Étant confinées et selon la réalité de chacune, les réactions divergent. Certaines mamans ont été choyées, d'autres frustrées, souvent par l'impossibilité d'aller voir leurs propres mères ou par l’obligation d’aller travailler. 

On a demandé aux collaboratrices de TPL Moms de nous raconter leur journée et voici leurs réponses :

Joëlle Robert : « Avec mon infertilité, ça faisait 4 ans que chaque fête des Mères était un supplice. Quand tu tombes menstruée cette journée-là en plus ouch! J’allais voir ma mère, mais j’avais besoin d’aller faire des tours aux toilettes pour brailler un peu... mettons que j’avais hâte en titi à cette année. Mais quand j’ai allaité mon garçon dimanche matin je me suis sentie en paix: j’avais le plus beau cadeau! »

 

Isabelle Daviault : « Ayant deux bébés collés qui demandent beaucoup d'attention, j'ai peur de ne pas les stimuler assez, de ne pas atteindre les objectifs de développement... De voir la fierté de Papa quand notre trois mois roule assez sur elle-même pour se déplacer et que notre 17 mois essaye de dire des mots plus complexes comme crocodile, je sais que je fais du bon travail! »

 

Martine Dupuis : « Pour moi le confinement n'a rien changé à la fête des Mères. Ma mère est à trois heures de route alors je ne la vois jamais en personne ce jour-là. C'était même possiblement mieux cette année parce que comme les enfants ne préparaient pas de bricolage à la garderie ou à l'école, mon chum a conspiré avec les eux pour préparer des bricolages sans que je m'en rende compte! C'était adorable de voir les gars élaborer des tactiques pour cacher ce qu'ils faisaient et ça m'a fait plaisir de voir leurs efforts et leur excitation en direct! »

 

Kat St-Amand : « Pour moi la fête des Mères est toujours synonyme de joie et de tristesse à la fois. De joie, car je suis avec mes deux garçons et mon mari et que j’ai énormément de chance de les avoir. De tristesse, car cette journée me ramène beaucoup à ma fille qui est décédée puisque c’est grâce à elle que je suis devenue maman pour la première fois. J’ai donc l’impression que la journée de la fête des Mères me rend plus émotive face à sa maladie et à sa mort. Par contre, avec le confinement, j’ai l’impression que j’ai été un peu plus émotive cette année... »

Cynthia Leduc : « C'était ma première fête des Mères et ça s'est passé tout en douceur. Routine assez typique d'un dimanche (coucou mealprep) et petit souper simple. J'habite en maison inter-génération avec ma mère donc on a pu manger ensemble. Je suis souvent du genre à offrir des sorties comme cadeaux (spectacle, spa, concerts), mais cette année, ça change les plans un peu. »

Mélissa : « Moi j’ai eu un super beau matin avec mes enfants, mais en pm j’ai eu le cœur brisé de les voir partir à la campagne chez leurs grands-parents ! Étant travailleuse essentielle j’ai modulé mes horaires pour faire des journées de 16:00 deux jours consécutifs et ensuite j’ai des jours de congé collé avec eux! Vraiment pas évident »

Maude Chevanelle : « Les enfants s’ennuyaient beaucoup de ma mère alors nous avons fait l’aller-retour Montréal Drummondville pour être debout dehors un petit 30 minutes. Ça valait la peine, tout le monde était content. Sinon, ça m’a touché de voir mon amoureux organiser la fête des Mères avec mes plus vieux (même si ce ne sont pas ses enfants à lui). Ce qui en est ressorti, outre le fait qu’on me célèbre, c’est la belle complicité qui les unis. »

Amélie Sylvestre : « J’ai eu un beau petit matin douillet avec une fondue au chocolat et mes deux petites cocottes qui étaient bien excitées par la fête! Par contre, j’avais quand même une boule d’émotion de coincée en dedans. On est allé faire un saut chez mes parents en restant à distance dehors, mais quand j’ai vu ma mère j’ai fondu en larmes. »

Anonyme : « De notre côté, on s’est fait un souper d’amoureux la veille. Le lendemain on est allé porter un petit cadeau à nos mamans. Les deux plus jeunes ont commencé à hurler alors qu’il restait 50 minutes de chemin à faire avant d’arriver chez nous. J’ai dû préparer le dîner pour tout un chacun sous haute pression parce qu’ils pleuraient tous comme si ça faisait 10 jours qu’ils n’avaient rien mangé. J’ai eu bien de la misère à garder mon cool et j’ai amèrement regretté d’avoir pris  "juste une dernière petite coupe" et de m’être couchée un peu plus tard la veille. Tant mieux si ça a été la fête de nos mamans, mais c’était définitivement pas la mienne. » 

 Et vous votre fête des Mères confinée, c'était comment?