Un conflit de travail majeur entre les syndicats du milieu scolaire et le gouvernement du Québec va bientôt éclater.

Voici ce qui attend les parents.

Ce conflit débouchera sur des grèves programmées, qui devraient interrompre le cours normal de l’enseignement dans toute la province. Le conflit est centré sur les revendications des éducateurs qui demandent de meilleures conditions de travail et des salaires plus élevés. Ils sont prêts à lancer une protestation soutenue et stratégique, comprenant des grèves temporaires et indéfinies.

Un débrayage de trois jours aura lieu du 21 au 23 novembre.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un front intersyndical qui concerne principalement le personnel de soutien dans de nombreuses écoles.

Mais, une grève plus importante débutera le 23 novembre selon toute vraisemblance et se poursuivra pour une durée indéterminée, soit celle des enseignants affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement, qui déclencheront visiblement une grève générale illimitée, rapporte TVA Nouvelles.

Les parents sont encouragés à préparer des plans alternatifs pour la garde de leurs enfants et à rechercher la flexibilité de leurs employeurs, car le travail à distance peut s’avérer nécessaire.

Les syndicats demandent un ensemble de mesures pour mettre fin aux grèves. Il s’agit notamment d’atteindre le salaire moyen des enseignants canadiens et d’assouplir les conditions de travail en dehors des heures de cours, y compris l’exécution de certaines tâches à distance. Selon le syndicat, cette bataille ne concerne pas seulement les enseignants, mais aussi les élèves et l’enseignement public en général.

Il reste à déterminer l’impact de ces grèves sur l’éducation, les familles et la communauté dans son ensemble.

Les parents touchés par les grèves doivent recevoir un message de la part de l’école ou de la commission scolaire à cet effet.