Je dirais que je suis overbookée à 95 % du temps, dans ma vie. J’ai rarement des temps libres, si c’est le cas, je peux vraiment fixer le mur pendant deux heures ou faire des casse-tête sur mon téléphone à n'en plus finir. En tout cas, au fil du temps — et en grande partie parce que je me suis #AchetéAvecMesSous une évaluation avec un neuropsy pour savoir what’s up avec mon cerveau — et avec l’aide de la médication que je prends sinon je vais tomber, j’ai développé deux-trois petits trucs qui m’aident à passer au travers de mes semaines épuisantes.

Mais avant toute chose, hey, ho!, je sais que je suis vraiment privilégiée au niveau du matériel, même si je n’ai pas de soutien de mes parents et que mes beaux-parents habitent à 17 heures de route. J’ai la chance d’être en couple avec le père de mon enfant et d’être capable de travailler et d’avoir du soutien de toutes parts. Je voulais juste le dire avant qu’on me le dise.

1. Partager mon horaire avec celui de mon chum
J’ai partagé mon calendrier avec mon chum et il a fait la même chose. Ça permet de voir comment on gère notre semaine et surtout de voir quel(s) soir(s) est problématique au niveau de la tag d’enfant AKA quand on se donne presque juste la touch dans une journée ou qu’on fait du « parentage à relais ».

2. Avoir des Cook It
J’ai beau chercher des poux que je n’en trouve pas. Cook It a vraiment changé ma vie et fait en sorte que je fais vraiment moins de spaghetti surprise (avec la sauce de ma belle-mère parce que je suis épuisée), ou que je soupe moi-même pas juste avec du fromage et des biscuits à 22 h. Ça vaut vraiment la peine d’essayer, surtout que les recettes sont vraiment cool dans les dernières semaines. Je n’ai pas à penser à quatre de mes repas et je prends un soir de traiteur, comme ça j’ai des lunchs ou des soupers si ça ne nous tente pas, et le reste ça prend moins de 30 minutes à faire.

3. Aller faire sécher le lavage à la buanderie
Il y a des semaines où je fais du genre de 80 heures et mon chum aussi, alors quand on n'a pas le temps de courir après le lavage, on va faire sécher nos vêtements à la buanderie (surtout que notre sécheuse est à chier, pardon de le dire aussi cru, mais je l’hais). En 30 minutes, mes 6 brassées sont sèches et je peux prendre le temps que j’ai sauvé pour plier le linge avec mon chum avant notre soirée film du dimanche. Je me sens vraiment soulagée dans ce temps-là et ma semaine commence mieux.

4. Sortir les affaires dont je n’ai plus besoin de la maison au fur et à mesure
Si je remplace le vélo de mon garçon par un autre, je le passe tout de suite à quelqu’un d’autre et ainsi de suite pour ben des affaires. On me demande souvent si je suis certaine de donner quelque chose quand je n’en ai pas besoin, eh ben la réponse est toujours toujours oui. Ce n'est pas pour rien que j’organise des ventes de vêtements seconde main tout le temps (la prochaine est en fin de semaine prochaine héhé). Sortir des choses de ma maison me donne l’impression que j’ai plus de place dans ma tête.

5. Me donner un break
Des fois je me sens mal parce que j’ai l’impression que je ne suis pas une assez bonne mère aux yeux… des autres! Je sais que mon enfant est heureux et que notre horaire a l’air de quelque chose de ben compliqué aux yeux des autres, mais chez moi, ça fonctionne de même, pis on est tous très contents. Fait que quand je me sens mal d’être arrivée en retard ou bien d’avoir oublié une affaire, je me dis que, hey ben, au moins notre matin est une aventure. Rien de moins.

Est-ce que vous êtes TDAH? Est-ce que vous avez des petits trucs d’organisation pour les personnes dont le cerveau a besoin de lunettes (ou de Ritalin)?