Première sortie aussi longue sans bébé, samedi dernier, j’ai découché! Premier constat : les gens sont vraiment curieux. Deuxième constat : ils posent beaucoup de questions. Troisième constat : au final, ils sont juste vraiment gentils de prendre des nouvelles.

Quand j’ai su la date de mon party de Noël de bureau, j’ai tout de suite réservé mes beaux-parents pour la fin de semaine. Advienne que pourra, elle aura ses premières vacances chez mamie et grand-papa à 5 semaines et demie, et elle n’en mourra pas!

Pour nous, c’était l’occasion de sortir un peu et de passer une vraie nuit (sauf que les voisins de chambre en ont décidé autrement et j’ai moins dormi qu’avec un bébé). J’étais contente de replonger dans le monde du travail l’instant d’une soirée, moi qui redoutais un peu ce congé de maternité, ou plutôt, cette pause dans ma carrière.

J’ai eu la chance de croiser des visages sympathiques, de jaser avec des personnes que j’apprécie et… de tout faire pour fuir les becs (échec!). Parce qu’avec un mini-humain à la maison, ce que je ne voulais surtout pas, c’était de rapporter le rhume ou un fond de gastro chez moi. Heureusement, on y a échappé. Merci la vie!

Mais bref, comme je le disais, mes premier et deuxième constats furent que les gens sont vraiment curieux et posent tout plein de questions. La plus populaire : comment fais-tu pour la nourrir si tu dors ici? Bébé se lève toute seule de son petit lit pour se servir un grand verre de lait dans le frigo. S’en suit : quelqu’un (et non qui) garde le bébé? Mais oui! On ne la laisserait quand même pas seule à la maison. Et surtout : pas trop stressée?

Eh non! J’ai des beaux-parents à qui je fais entièrement confiance. Entièrement, au point où pendant quelques instants dans la soirée, j’ai même oublié que j’étais une petite maman. Je me rends compte que je suis extrêmement chanceuse de pouvoir décrocher, même si j’ai eu quelques pensées pour la petite cocotte à travers les conversations d’adultes. À entendre mes collègues, ce n’est pas toujours facile de se séparer de son enfant pour une nuit complète ; certains prédisaient même que je ne dormirais pas à cause de ça (personne n’avait prédit que ce serait la faute des voisins).

En discutant, j’en suis arrivée au troisième constat : les gens sont juste vraiment gentils au fond. Gentils de prendre des nouvelles et de s’assurer qu’on va bien. J’ai vite réalisé qu’ils ne voulaient que faire de la conversation, s’assurer que tout le monde va bien à la maison et parler bébé un peu, parce que c’est vrai, un bébé, ça meuble bien les discussions.

Le lendemain, je suis revenue à la réalité. Encore fatiguée, mais heureuse de revoir cette petite boule d’amour qui fait maintenant des sourires. Elle a semblé avoir apprécié les vacances chez ses grands-parents et les grands-parents ont semblé bien comblés d’avoir pu cajoler une petite puce aussi longtemps!