Il y a quelques semaines, Carolane a proposé aux quelques fanas de littérature de fouiller le catalogue de janvier 2015 de Gallimard Jeunesse et de choisir les livres sur lesquels elles avaient envie de faire des billets.
 
Surprise! J'en suis!


Crédit : Giphy

Tant qu’à joindre l’utile à l’agréable, mon choix est allé vers des livres qui pourraient intéresser mon Monsieur Lapin.
 
Au temps des premiers hommes (5 à 9 ans) 
Jean-Baptiste de Panafieu, Gallimard Jeunesse « Le monde animé », 2015.

Crédit : Emilie Sarah Caravecchia
 

Dès que je l’ai vu dans la liste, j’ai crié : « MOI! » Fiston est un grand fan du film L'Ère de glace. Un livre documentaire sur le sujet ne pouvait que l’intéresser.

Bon coup, maman! En plus, il y a des rabats à ouvrir et des pièces en cartons à bouger. Le Saint-Graal du Lapin!
 
Mon opinion :
Le livre est bien fait, les explications sont accessibles. Bien entendu, j’ai expliqué le sens de certains mots à fiston. Reste que le texte n’est pas infantilisant et que même les adultes apprennent des choses en le lisant! Je me suis couchée moins niaiseuse ce soir-là!

Mon seul bémol va aux multiples rabats et mini-feuillets cartonnés à ouvrir ou à déplacer. Malgré nos efforts pour ne pas les abîmer, force est d'admettre qu’après une seule lecture (calme sur le canapé) le livre a souffert. L’encre aux jonctions des pliages s’effrite. C’est dommage. J’aime que les livres aient du vécu, mais pas après une seule lecture.

Crédit : Emilie Sarah Caravecchia

 
Ours molaire (4 à 6 ans)
Vincent Pianina, Gallimard « Giboulées », 2014.

Crédit : Emilie Sarah Caravecchia
 

Comme M. Lapin apprend présentement à lire et à écrire (maternelle, là), j’ai trouvé l’idée d’un livre qui illustre des jeux de mots en changeant seulement une seule lettre franchement rigolote et intéressante pour l’Enfant.
 
Mon opinion :
Les jeux de mots sont en effet rigolos une fois que le petit lecteur a compris l’astuce. Le livre permet de voir l’orthographe des mots, de reconnaître les lettres. C’est chouette!

Mon bémol. Le livre est très franco-français. Un petit Français sait ce que sont des tourtes, des bavettes (de viande), des cafards, des bouses (des vaches), des ballons de baudruches, des nattes (celles dans les cheveux). Mon petit Québécois, lui, bien que sa maman soit la fille d’un immigrant français, n’en sait que trop rien. Mais bon, ce sont peu de mots dans l’ensemble et au final, on peut apprendre à notre enfant qu’il existe d’autres manières d’appeler les choses qui nous entourent.
 
Grand Calao et Petit Homme (à partir de 5 ans)
Carl Norac, Anne-Catherine De Boel, L'école des Loisirs « Pastel », 2015.

Crédit : Emilie Sarah Caravecchia
 

Comme Monsieur Lapin avait adoré le conte de Diadou N’Dao et le lion, j’ai choisi le conte de Grand Calao et Petit Homme. Une autre histoire se déroulant en Afrique ne pourrait que captiver mon bonhomme.

Mon opinion :
Merci la vie des fois de me mettre des perles de livre comme ça entre les mains. Le Petit Homme (Amoila), qui s’ennuie parce que sa maman travaille sans arrêt, est confronté à son souhait au Soleil rouge de troubler son ennui. Le Soleil lui envoie le Grand Calao, un Dieu-Oiseau, qui le menace de terribles sévices si Amoila ne lui ramène pas les objets de son désir (la Douceur, la Pauvreté et l'Amour).

Le conte est d’une grande humanité. Par les yeux du Petit Homme, le conte trace le portrait d’une pauvreté menaçante, mais dessine également celui du travail, de l’empathie et de l’amour.
Oh et les illustrations! De vrais tableaux! J'ai quasiment envie de découper les pages pour les mettre sur mes murs! 


Avouez!
Crédit : Emilie Sarah Caravecchia

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