Cela fait très longtemps que ma collègue de TPL Moms m’a demandé d’écrire quelque chose sur l’impact qu’aurait Hillary en tant que présidente des États-Unis (je m’excuse Johanne!).
 
J’ai écrit, effacé, réécrit, réfléchi… Je ne veux pas me lancer dans des analyses d’impacts poussées et savantes, mais simplement partager avec vous quelques-unes de mes réflexions.
 
Comme vous l’avez probablement remarqué, les médias parlent surtout de Donald Trump. Sa grande gueule, ses propos dérangeants et son style tapageur ont réussi à monopoliser une bonne partie de l’attention du public. À côté de lui, Hillary Clinton semble bien maussade, conventionnelle et même plate.
 
Pourtant, c’est une femme intelligente qui connaît très bien et est impliquée depuis longtemps dans la politique américaine. Ancienne première dame, elle a aussi occupé le poste de secrétaire d’État sous la présidence Obama et le titre de sénatrice pour l’État de New York de 2001 à 2009.

Crédit : The U.S. National Archives/Flickr  
 
Hillary n’est pas très aimée du peuple américain. Comme l’affirme Michael Moore dans un article, beaucoup de ceux qui soutiennent Hillary la voient simplement comme étant un moindre mal. Autrement dit, ils optent pour le moins pire des candidats à leurs yeux, sans profonde conviction de ses capacités à gouverner le pays. Moore se pose d’ailleurs la question à savoir si les gens qui ne veulent pas de Trump comme président, mais qui n’aiment pas particulièrement Clinton prendront effectivement le temps et l’énergie d’aller voter le jour des élections. Alors que les fans de Trump semblent fervents et motivés, l’enthousiasme du clan démocrate se fait encore attendre.
 
Malhonnête, pas digne de confiance, trop ancrée dans les vieilles façons de faire de la politique, tels sont les reproches faits à Hillary dans les sondages. Les campagnes de « salissage » avancent même l’idée que la piètre santé de la candidate démocrate l’empêcherait de remplir ses fonctions en tant que présidente, surtout depuis son malaise causé par une pneumonie lors de la cérémonie du 11 septembre à New York (on en parle ici).
 Crédit : Ramon Duràn/Flickr 
 

Dans l’éventualité où Hillary Clinton serait finalement élue présidente du pays le plus puissant du monde, on ne peut ignorer le fait qu’elle défoncerait ainsi tout un plafond de verre dans le domaine politique. Une femme présidente des États-Unis enverrait un message fort à nos jeunes filles et pourrait en inspirer plusieurs à se lancer dans ce domaine hautement dominé par la gent masculine.
 
De plus, en comparaison aux discours racistes, misogynes et xénophobes de Trump, je crois que plusieurs s’entendront pour affirmer que les valeurs véhiculées par Hillary rejoignent davantage ce que l’on espère inculquer à nos enfants. Comme l’a si bien dit Michelle Obama pendant la convention démocrate à Philadelphie le 25 juillet dernier:
 
« Nous savons que nos enfants nous regardent. Comme parents, nous sommes les modèles les plus importants. Barack et moi prenons cette même approche pour nos jobs de président et de première dame, parce que nous savons que ce que nous disons et ce que nous faisons a de l’importance […]. Cette élection déterminera qui va avoir le pouvoir d’influencer nos enfants pour les prochaines 4 ou 8 années ». (voir d’autres extraits traduits de son discours ici)

Alors, qui gagnera ces élections?