Après avoir choisi de bouger pour avoir plus d’espace, après avoir fait le constat que notre maison ne se vendrait pas aussi vite qu’on l’aurait souhaité, un éclair de génie a frappé mon chum au beau milieu de la cour. Agrandir!
 
Elle se dessinait là, devant nos yeux, cette rallonge qui permettrait d’ajouter une pièce, de repenser notre espace de vie et d’enfin pouvoir avoir une troisième chambre pour la petite famille. Au final, ce qu’on voulait, c’était ça : plus d’espace! On adore le quartier, on a un attachement pour cette maison, on n’a pas une hypothèque de fou, ce qui nous permet un petit lousse financier pour envisager un prêt intéressant à la banque. L’option idéale.
 
Un jour, après avoir tout bien calculé, on s’est dit « On le fait »!
 
Et comme si la vie nous confirmait que c’était le choix idéal, tout a été tellement facile à partir de ce jour-là, tellement rapide qu’on ne pouvait penser autrement que de façon « ésotérique » : c’était ça qui nous attendait depuis le début.
 
Se lancer dans des rénos, c’est faire un constat de base : notre degré d’aptitude à l’ouvrage. Chez nous, on a autant de talent pour la construction que pour la danse à claquette : zéro! Et dans l'optique où on ne souhaitait pas vivre dans un chantier pendant des mois et des mois avec deux jeunes enfants, on a opté pour l’entrepreneur général.
 
Aurais-je pu avoir un meilleur prix en magasinant chaque professionnel moi-même? Je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c’est qu’une fois que le gars et son équipe entrent chez nous, ça roule sur un moyen temps. Chacun d’eux sait ce qu’il a à faire et le grand patron sait que le jour où une étape sera finie, l’autre pourra commencer dès le lendemain matin. Il a tout prévu des semaines à l’avance, et son escouade est prête.
 
Plans en main, j’ai dû passer à peu près dix minutes dans le bureau de l’évaluateur de la Ville qui m’a remis, en moins de temps qu’il en faut pour commander un café, mon permis de construction.
 
Le lendemain matin, les ouvriers abattaient un premier arbre à l’endroit où quelques semaines plus tard, mes filles allaient installer leur cuisinière de Dora dans leur nouveau salon.
 
À suivre…