Je vous en parlais ici, de nombreuses remises en question m’accompagnent au quotidien depuis que je suis maman. À cette liste s’ajoute le choix du lit de mon bébé...
 
Je me souviens qu'enfant, j’étais très anxieuse à la tombée de la nuit et je souhaitais que petit L. ne ressente jamais cette angoisse. J’ai donc eu à cœur de mettre en place une approche au sommeil la plus douce possible. 

Comme ma collègue Flo, j’ai découvert Maria Montessori et son utilisation du matelas au sol et j’ai complètement adhéré à cette idée! Pourquoi faire dormir l’enfant dans un lit à barreaux rappelant une cage quand il peut être libre de ses mouvements sur son lit au sol?
 
'Fait qu'à environ 6 mois, passés les premiers mois dans la chambre parentale, petit L. a regagné sa propre chambre. Une fois assurée que la chambre était vraiment sécuritaire (en faisant attention au moindre détail), j'ai mis un grand matelas au sol sur lequel je m’allongeais à côté de lui et il s’endormait en tenant ma main. Les premiers temps, ce matelas semblait être une révélation : je pouvais lui lire une histoire sans être penchée sur son lit à barreaux, m’allonger la nuit pour l’allaiter ou faire du cododo sans craindre une chute éventuelle. Que des avantages... ou presque!
 
Désillusion numéro 1 : petit L. s’est mis à ramper.
Le matelas était posé au sol, mais la mini hauteur n’était tout de même pas adaptée à ses premiers déplacements. J’ai donc essayé toutes sortes de méthodes pour « sécuriser » son espace dodo.
 
Désillusion numéro 2 : petit L. a gravi les « barrières » mises en place.
Comme je le disais plus haut, j’ai sécurisé sa chambre au maximum en lui laissant la possibilité d’aller se coucher sur son matelas quand il voulait dormir. Douce utopie! Mon enfant ne dort pas tant qu’il est stimulé et à ce moment-ci, la routine du dodo était loin d’être établie. Je multipliais donc les allers-retours dans sa chambre pour voir où il était rendu et le recoucher sur son matelas... (Allô les soirées interminables!)
 
Désillusion numéro 3 : petit L. s’est mis debout. 

Et alors à ce moment-là, je ne pouvais plus quitter mon bébé des yeux. Sans aucune notion d’équilibre, mais très déterminé à s’accrocher à tout ce qu’il trouvait sur son passage, cette petite boule d’énergie ne pouvait pas rester seule dans une pièce, aussi sécuritaire soit-elle.
 
Résultat : la lune de miel avec mon grand matelas a pris fin et le lit à barreaux qui attendait patiemment son heure dans un placard a été immédiatement monté.

Depuis, rien n'a vraiment changé : la routine du dodo n’est pas plus établie, petit L. est régulièrement debout dans son lit, mais je sais qu’au moins, il est en sécurité toute la nuit et je peux dormir plus sereinement. 
 
J’ai tout de même placé un matelas au sol à côté de son lit à barreaux pour l’allaiter et pour lui laisser la possibilité de s'y allonger pour les siestes en attendant qu’il grandisse et développe son équilibre, pour qu’un jour, il s’endorme avec bonheur et reste toute la nuit sur son petit matelas au sol. Un jour.