La dernière fois qu’un de mes textes a été publié sur ce blogue, j’ai effleuré le sujet des « bibittes » que nos enfants attrapent à la garderie. Finalement je me suis penchée sur autre chose. Mais là, j’ai comme le goût de me défouler.

Pour faire une histoire courte, mon fils est revenu de ses premiers jours de CPE ben mal amoché et a dû être en sabbatique pendant une semaine. Il a pris 10 jours d’antibiotiques, donc je pense qu’il n’a rien eu la semaine suivante grâce à ce bouclier anti microbes (même si les kids de son groupe avaient plein de morve au nez tous les matins quand j’allais le mener). Malgré ça, je me disais que ça ne se pouvait pas qu’il retombe malade aussi vite (…) SURPRISE!

À 23 heures tapant hier soir, on entend des bruits d’outre-tombe qui viennent de sa chambre (t'sais des genres d’aboiements de chiens errants?). Eh oui, les microbes étaient de retour, pis pas rien qu’un peu. En FORCE.

La fois d’avant, il avait réussi à se rendormir après une shot de Tempra, mais pas ce coup-ci. Oh que non. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit, et nous non plus d’ailleurs. Mon chum et moi avons donc passé les prochaines heures à valser : moucher, consoler, l'amener dans notre lit, le ramener dans son lit, partir la douche pour soulager sa toux (et chiller dans les toilettes pendant 20 minutes à 4 h du mat). La norme quoi!

En plus, la veille, voulant profiter de mon temps seul à la maison, j’ai pris la judicieuse décision de tout préparer le terrain pour l’hiver. Pis après, je suis allée monter à cheval pis j’ai vraiment pris mon temps pour revenir, me disant que demain le petit allait être à la garderie (LOL).

Je me rends compte que j’ai encore pas mal de croûtes à manger avant que cette phase-là soit finie. Qu’il nous faudra être armés de courage, de patience et d’amour pour l’aider à passer à travers les virus qui l’attendent au cours des prochains mois. Parce qu’après tout, on a beau chialer en tant que parents, nos petits sont vraiment courageux.

Quand je vois mon enfant qui me sourit en se levant la nuit à la suite d’une quinte de toux infernale, plein de guédille, je me dis que j’ai pas à me plaindre. Ce sont des moments comme ceux-ci qui concrétisent les liens d’attachements avec ses parents. C’est quand même incroyable, parce que nous sommes tous plus ou moins passés par là, mais aucun d’entre nous ne semble s’en souvenir.

C’est là que je comprends avec ampleur le sens de l’expression : la vie est souvent bien faite.